ARLES : DÉPART DE LA VIA TOLOSANA
Arles romaine
Dès le premier siècle avant notre ère, Arles devient colonie romaine. Riche de son commerce et de son agriculture, la cité érige sur cinq siècles des monuments dont certains se visitent encore de nos jours : le théâtre dédié à Apollon ; l’amphithéâtre, de forme elliptique, sa façade comprend deux niveaux de soixante arcades en plein cintre, séparés par des piédroits ; le cirque dont l’obélisque se trouve de nos jours place de la République ; trois thermes, seuls les vestiges de celui dit de Constantin restent visibles. La nécropole païenne puis chrétienne, les Alyscans, fut au Moyen Âge le point de départ du pèlerinage vers Compostelle pour les pèlerins provençaux.
Arles romane
L’église Saint-Trophime
L’église Saint-Trophime est bâtie sur l'emplacement d'une basilique du Ve siècle dédiée à saint Étienne. Au cours des siècles suivants, le monument est transformé pour prendre l’allure que nous lui connaissons aujourd’hui. Son portail roman est une véritable bible sculptée dans la pierre.
Le cloître
Sa construction débute au XIIe siècle par les galeries nord et est qui seront de style roman alors que les galeries ouest et sud, élevées au XIVe, seront gothiques.
Les sculptures (statues colonnes) des piliers d’angle sont remarquables.
Les galeries du cloître sont construites sur deux siècles. Les chapiteaux des colonnes vont donc illustrer des thèmes différents : au nord, une réflexion sur le mystère pascal et les saints patrons d’Arles ; à l’est, des scènes tirées des évangiles : le récit de l’enfance et de la vie publique du Christ. Dans la galerie sud, les sculptures de chapiteaux mettent en image la vie de saint Trophime selon le poème dédié à ce saint vers 1225 ; à l’ouest, la plus récente, le programme iconographique mêle des épisodes bibliques à des thèmes chers aux Arlésiens tels que la nouvelle dévotion à Marie et aux saints de Béthanie associant aussi des animaux du folklore provençal comme la Tarasque.