Association "Les Amis des Chemins de Saint-Jacques en Occitanie"
Qui sommes-nous ?
Amis du chemin, nous partageons une identité commune : celle de pèlerin quels que soient nos âges, nos origines, notre milieu social. Régie par la Loi de 1901, l’Association, laïque, est constituée de femmes et d’hommes d’horizons divers dont la seule motivation est la découverte des chemins de Saint-Jacques de Compostelle, du patrimoine jacquaire, et l'accueil des pèlerins.
L’association participe, dans sa zone d’influence géographique, au rayonnement des chemins de Saint-Jacques et à ce titre elle adhère à Compostelle-France (FFACC, Fédération Française des Associations des Chemins de Compostelle).
Animée uniquement par des bénévoles, l’Association propose :
--> à ses adhérents :
- des marches,
- des rencontres avec d’autres associations jacquaires,
- des expositions ou des conférences sur le thème du Chemin,
- la délivrance gratuite du carnet du pèlerin ou crédencial, qui dûment tamponné tout au long du parcours, permet d’obtenir la Compostella à l’arrivée à Saint-Jacques de Compostelle,
- un bulletin d’information semestriel, témoin de ses diverses activités.
--> aux futurs pèlerins:
- des permanences d’information,
- des réunions pour la préparation au départ,
- un partage d’informations avec d’anciens pèlerins,
- des guides et ouvrages en consultation lors des permanences,
- la délivrance (payante) du carnet du pèlerin.
--> aux pèlerins en marche sur la via Tolosana (Voie d’Arles)
- l’accueil dans des gîtes à Revel et Ayguesvives avec la présence d’hospitaliers bénévoles sur place,
- à Toulouse, une permanence par des bénévoles dans la Basilique Saint-Sernin.
Nous contacter :
- par courriel de préférence : rendez-vous à la rubrique dédiée en cliquant ici : "Nous contacter"
- par téléphone : 06.70.27.45.42
Compostelle : Histoire du chemin
En l’an 800, l’Occident que nous connaissons aujourd’hui se construisait déjà. L’ancien centre du monde, Rome qui avait servi comme référence pour ordonner symboliquement tous les chemins de l’Europe n’est plus alors qu’une bourgade. Dans la chrétienté, aucune ville ne peut prendre la relève comme centre du monde pour les pèlerins et les voyageurs. Même Jérusalem ne le peut, puisqu’en ce temps-là, les musulmans l’occupent. Les jeunes royaumes chrétiens du nord de l’Espagne favorisent alors la création d’un nouveau centre de pèlerinage autour du lieu de sépulture présumé de l’apôtre saint Jacques, nouvellement découvert au nord ouest de la Péninsule Ibérique. Bientôt tous les chemins d’Europe seront des chemins de Saint-Jacques et le lieu choisi comme nouveau repère, devenu symbolique, sera au bout du monde, en Galice, véritable « Finistère », Santiago de Compostela qui recevra durant quelques siècles un flux considérable de pèlerins. Ainsi son rôle rayonnera dans l’histoire.
De nos jours, les chemins de Saint-Jacques vivent un moment de renouveau et de transformation. Tous ceux qui travaillent sur les chemins constatent la renaissance spirituelle et culturelle de l’intérêt pour le pèlerinage jacquaire. Tous perçoivent que leur nature exclusivement catholique se transforme : ils deviennent des lieux de rencontres œcuméniques, de dialogues entre les religions et d’échanges interculturels. Les chemins de Saint-Jacques, dont des tronçons ont été déclarés « patrimoine mondial » par l’Unesco en 1998, continuent, après un millénaire, d’animer l’espace européen, de porter le monde rural au premier plan de notre patrimoine culturel...