Voie Conques Toulouse

I. Présentation de la voie Conques – Toulouse

Le chemin prend son départ devant le portail de l’abbatiale Sainte-Foy de Conques et se termine à la basilique Saint-Sernin de Toulouse...

Ce chemin vous permet ainsi de relier la Voie du Puy à la voie d’Arles.

Au terme du voyage, le pèlerin aura parcouru un trajet de 220 kms, divisé en dix étapes.

Cette voie, peu fréquenté aujourd’hui, était une voie majeure au moyen âge avec de nombreux témoignages jacquaires.

La campagne, les villes et villages traversés possèdent un charme et une histoire inoubliable.

En partant de Conques, avec son abbatiale qui conserve l’un des rares trésors médiévaux de France, vous traverserez Aubin et Cransac les thermes.

Vous découvrirez de très belles bastides, Villeneuve, Villefranche de Rouergue, Lisle sur Tarn. Vous pourrez admirez les villages perchés de Peyrusse le Roc, Najac, Cordes sur Ciel.

Prenez le temps de visiter Gaillac et déguster son bon vin, et à Rabastens de visiter l’intérieur grandiose de l’église de Notre-Dame-du-Bourg.


Enfin, le chemin vous conduira à Toulouse jusqu’à la célèbre basilique Saint-Sernin, chef-d’œuvre de l’art roman en Europe qui vous touchera par l'harmonie de son chevet. Prenez le temps de rejoindre les berges de la Garonne pour voir l’Hôtel-Dieu depuis le Pont-Neuf.

II. Le tracé

La voie Conques Toulouse « officielle » est longue de 252,5 km, nous vous proposons ici quelques variantes qui ramène cette distance à 215,6 km.

Notre association n’a pas obtenu les autorisations des institutions touristiques pour procéder à un balisage sur le terrain de ces variantes.

Pour les suivre, il est fortement recommandé de télécharger la trace et de la suivre avec une application sur votre téléphone.

 

La trace est téléchargeable ICI

 

Le chemin sort de Conques par le GR65,  au lieu-dit La Boriatte avant Firmi, il quitte le GR 65 pour le GR 62B.

La voie Conques Toulouse suit alors ce GR 62B jusqu’à Villefranche de Rouergue.

Il quitte le GR 62B pour rejoindre le GR 36 à la sortie de Villefranche de Rouergue.

PREMIERE VARIANTE

Le GR 36 monte dans le village de Najac, si vous restez le long de l’Aveyron vous économisez 1,6 km et un dénivelé de 110m, bien que nous vous recommandions de visiter ce très beau village médiéval.

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Suivez à la sortie de Najac le GR 36 jusqu’à Les Cabannes au pied de Cordes sur ciel.

DEUXIEME VARIANTE

La montée vers Cordes sur Ciel et sa redescente vers les Cabannes est longue de 3,3 km avec un dénivelé de 120m. A nouveau, nous vous recommandons de visiter ce très beau village médiéval, d’autant plus que vous y trouverez des possibilités d’hébergement.

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Quittez à la sortie de Les Cabannes le GR 36 pour une liaison GR 36 GR 46.

TROISIEME VARIANTE

5 km après Les Cabannes, le GR propose un détour de 2,1 km pour passer devant la chapelle Saint-André à Amarens.

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A la sortie de Cahuzac sur Vère vous rejoignez le GR 46.

QUATRIEME VARIANTE

Entre Cahuzac sur Vère et Gaillac au niveau du village de Broze, vous pouvez économiser 3,1 km avec cette variante.

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CINQUIEME VARIANTE

Après Gaillac et avant L’Isle sur Tarn, vous pouvez économiser la montée au village de Montegut 1,6 km et 90m de dénivelé.

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SIXIEME VARIANTE

A la sortie de Saint-Sulpice la Pointe, vous pouvez économiser 2,2 km et une route départementale dangereuse.

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SEPTIEME VARIANTE

Attention : cette étape a été considérablement modifiée par un nouveau tracé qui passe par Bonrepos Riquet, Verfeil, Lavalette, Mons et Balma. La distance à parcourir est de 41,7 km de Gragnagne à Toulouse., nous vous proposons un tracée de 17,7 km, soit une économie de 24 km.

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La variante commence à Gragnague et est décrite ci-après :

Km 0,00 : Arrivés devant la Mairie de Gragnague, quitter le GR qui part à gauche et, dos à la mairie, traverser la place vers la rue Paul Prunet puis tourner à droite rue des Mouraches,

Km 0,470 : au bout tourner à gauche avenue de la Briquetterie qui se prolonge par un sentier herbeux,

Km 1,360 : au bout, tourner à droite et suivre la route jusqu’à la D77,

Km 3.570 : au bout tourner à droite et passer sur le pont qui enjambe l’autoroute puis suivre la D59a jusqu’à Daydé,

K. 4,960 : Traverser le rond-point en face puis prendre à gauche le sentier qui longe et surplombe l’autoroute ; il oblique bientôt vers la droite jusqu’à une station d’épuration puis un lac,

Km 6,250 : longer le bout du lac à droite puis tourner à gauche sous le pont SNCF (pour piétons),

Km 6.660 : au bout de l’allée, prendre à gauche la D70f jusqu’à un rond-point ; le traverser en face et se diriger vers la rue Jean Monnet,

Km 8,130 : descendre jusqu’au rond-point de Flottis ; le traverser en face en restant sur le trottoir de gauche et emprunter le bd de Ratalens ; passer devant une grande clinique. Ici les bus 43 et 68 (arrêt Ratalens) vous conduiront jusqu’à la ligne A du métro toulousain pour arriver en centre-ville.

Km 8,860 : au rond-point suivant (Intermarché à droite) traverser en face et emprunter le petit sentier en terre (direction Lac de St Caprais à 2.8km).

Vous entrez dans la zone de loisirs de St Caprais ; suivez le sentier qui zigzague en ayant toujours le ruisseau (la Sausse) à votre gauche.

Ignorez la passerelle sur la Sausse et continuez tout droit ; longez par la gauche un terrain de rugby ; passez entre le lac à gauche et le terrain de foot-bal à droite.

Km 11, 540 : Après le lac, continuez sur l’avenue de St Caprais (zone hôtelière à votre droite) ; débouchez sur la route d’Albi en suivant le sentier herbeux puis tournez à gauche pour franchir le pont sur l’Hers puis sur la rocade ; marchez sur le trottoir de gauche.

Km 12,610 : traversez au 1er passage piéton et continuer sur le trottoir de droite (à l’ombre des arbres !) sur la route d’Albi. Ici le bus L9 (arrêt Atlanta) vous conduira en centre-ville près de St Sernin.

Km 15,300 : franchir le pont sur la voie ferrée. La route d’Albi prend le nom de rue du Faubourg Bonnefoy.

Km 16,250 : pont sous la voie ferrée. Continuer tout droit sur l’avenue de Lyon.

Km 16,540 : traversez le boulevard des Minimes et le canal du Midi (pont Matabiau).

Toujours tout droit, emprunter la rue Matabiau , traverser la place Roquelaine et continuer tout droit par la rue Roquelaine.

Au bout de la rue Roquelaine, traverser le boulevard de Strasbourg et tourner à gauche puis prendre à droite la rue St Bernard.

La basilique Saint-Sernin est en vue ! Contourner la basilique par la gauche et entrer par la porte Miègeville ou par la porte des Comtes.

 

III. Traversée de Toulouse

 

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La voie d’Arles traverse Toulouse d’Est en Ouest, avec la voie Conques Toulouse, voici une traversée Nord Sud.

Suivre la voie Conques Toulouse depuis la rocade P(0), il vous reste 5,5km pour rejoindre la basilique Saint-Sernin par la route d’Albi, puis en prolongement la rue du Faubourg Bonnefoy. Passez sous le pont des voies ferrées tout droit avenue de Lyon, enjambez le canal midi suivez la rue Matabiau sur 200m puis légèrement à droite la rue Roquelaine jusqu’au boulevard de Strasbourg que vous traversez, tournez à gauche et prenez la première rue à droite pour arriver à la basilique. Vous pouvez aussi prendre le bus L9 après la rocade à l’arrêt Atlanta jusqu’au centre-ville.

Au départ de la Basilique Saint-Sernin P(1), prenez la rue du Taur en direction de la Place du Capitole P(2). Traversez-la en passant sous les arcades à droite tout en levant la tête, vous observerez les fresques du peintre Raymond Moretti qui retracent l’histoire de la Cité de Toulouse. À la fin de ce passage, tournez à droite dans la rue Gambetta jusqu'au quai de la Garonne. Tournez à gauche et vous trouverez la Basilique Notre-Dame de la Daurade P(3). Ensuite, suivez les quais jusqu'au Pont Neuf. Traversez la Garonne, et à la sortie du pont, vous trouverez sur votre droite l'Hôpital-Dieu Saint-Jacques P(4). Tournez à gauche, suivez la Prairie des Filtres, passez sous le Pont Saint-Michel, et quittez Toulouse en suivant les berges de la Garonne (balisage du GR® 861).

ATTENTION : En cas de fortes pluies, les berges peuvent être inondées. Vous pouvez suivre le chemin piéton situé au- dessus. Continuez le long du fleuve jusqu'au pont qui passe sous la rocade et la voie ferrée. Quelques centaines de mètres plus loin, vous pourrez découvrir le mémorial de l'ancien site de l'usine AZF P(5).

Carte avec traversee-tlse-nord-sud

IV. Regards sur ...

 

Le chemin et les terroirs

Les « pays » traversés offrent des paysages variés et contrastés. Aux limites du Rouergue et de l’Auvergne, le chemin va quitter le pays de Conques, avec ses villages austères de granit ou de schiste sombre. C’est le point culminant de l’itinéraire avec une altitude de 600 mètres. Celle-ci déclinera progressivement pour se maintenir, autour de 200/300 mètres, jusqu’à la vallée du Tarn.

Chemin faisant, une route de crête aux vastes horizons, amène le marcheur au cœur du vieux bassin houiller rouergat. Ici, la mine a marqué le paysage et l’histoire humaine, tout au long d’une vallée industrielle encaissée, de Cransac à Aubin.

Par la suite, la route traverse le relief plus apaisé d’un plateau, pour arriver au site remarquable du village de Peyrusse le Roc avec les tours ruinées du château médiéval qui se dressent près des gorges sauvages de la Roselle.

Pour l’étape suivante, un beau chemin, plein sud, traverse les causses de la sauveté de Villeneuve-d’Aveyron, puis, s’élève un peu, pour arriver à Villefranche-de-Rouergue.

Sortie paisible de la bastide par les berges de l’Aveyron, mais, très vite, le chemin nécessite un peu plus de « muscle », vu le profil de quelques dénivelés !

 

 

 

Avant la dure côte de Najac, le sentier suit les gorges au bord des rives de l’Aveyron.

Toujours plein sud, le chemin continue par la vallée de l’Aveyron jusqu’à Laguépie qui est la porte de l’Albigeois. Les maisons abandonnent leur toit de lauze ou d’ardoise à la tuile romaine et la brique remplace la pierre.

Le village de Cordes-sur-Ciel est en vue et le pèlerin s’apprête à escalader la bastide perchée sur un piton calcaire. Puis, le chemin traverse le vignoble séculaire du Gaillacois. Paysage de collines douces, rappelant la campagne toscane.

Derniers vallons et descente vers Gaillac et la vallée du Tarn. Par la suite, une étape de plaine amène le marcheur à Rabastens, soit par l’ancien « Cami Toulze » au pied des collines, soit par l’Isle sur Tarn à travers les vignobles… Avant de passer le Tarn au pont de Saint Sulpice la Pointe, une petite route de crête permet de découvrir, par temps clair, la chaîne des Pyrénées.

Le chemin pénètre en Haute-Garonne, franchit encore quelques collines et, après l’étape de Montastruc la Conseillère, aborde la banlieue toulousaine et par le Faubourg Bonnefoy arrive à son terme : la Porte Miègeville de la basilique.

Le chemin et le patrimoine jacquaire

L’itinéraire proposé est jalonné par un patrimoine jacquaire important, témoignant du passage des pèlerins en marche vers la Galice et du culte dédié à saint Jacques.

 

 

       

Au départ, Conques, est une étape mentionnée dans le Guide du pèlerin d’Aymeric Picaud. Les pèlerins pouvaient vénérer les reliques de sainte Foy, dans l’abbatiale à l’architecture typique des églises romanes de pèlerinages. Comme nous le sommes encore aujourd’hui, les jacquets de passage étaient certainement éblouis par la richesse du tympan du Jugement dernier, chef-d’œuvre de l’art roman. Plus près de nous, les vitraux restaurés par l’artiste villefranchois Pierre Soulage diffusent une douce lumière irisée.

Après le village de Noailhac, le chemin passe devant une petite chapelle isolée, dédiée à saint Roch, autre compagnon de route des pèlerins.

Une halte à Villeneuve d’Aveyron s’impose. Ancienne sauveté, devenue bastide ramondine, la ville comprend l’église du Saint-Sauveur, de plan central, rappelant le Saint-Sépulcre. Une des absidioles romanes est décorée de peintures du XIVe siècle en l’honneur de saint Jacques. Les scènes représentent la légende du « pendu dépendu » et un cortège de pèlerins se rendant à Compostelle, guidés par l’apôtre.

Plus au sud, à Veuzac, on peut voir sur la façade d’une maison, une coquille et deux bourdons sculptés avec la date de 1760, ainsi que des initiales.

A Villefranche, ancienne bastide, capitale du Bas-Rouergue, un hôpital Saint-Jacques est attesté en 1339. Jouxtant l’hôpital se trouve la chapelle Saint-Jacques du XVe siècle, dont la porte d’entrée récemment restaurée est toujours visible dans l’actuelle rue Saint-Jacques. A la Chartreuse, l’apôtre figure sur un vitrail et le musée du vieux Villefranche conserve une petite statue du saint.

L’ancienne bastide de Najac occupe un site remarquable, dominé par les vestiges d’un château médiéval. A la croisée des chemins, les pèlerins trouvaient plusieurs établissements d’accueil : l’hôpital de Saint-Barhélemy, l’hôpital Saint-Jacques, situé dans la ville haute, près de l’église Saint- Jean. Le chemin quitte Najac par le pont Saint-Blaise du XIIIe siècle ; à coté subsiste un bâtiment aujourd’hui privé qui était une maladrerie.

Avant d’arriver à Cordes, le marcheur peut quitter le chemin pour se rendre à Monéstié- sur- Cérou (à 10 kms), situé sur une ancienne voie venant de Rodez. Il y avait là un hôpital Saint-Jacques qui abrite actuellement une célèbre « Mise au tombeau » du XVe siècle.

Ancienne bastide, Cordes, aux souvenirs cathares, possède l’église Saint-Michel avec une chapelle Saint-Jacques dont la clef de voûte est ornée d’une coquille. Derrière l’autel, un curieux tableau représente le «Transport de saint Jacques au ciel par les anges ». Les baies géminées de l’hôpital Saint-Jacques du XIVe siècle sont encore visibles. La chapelle du XVIe siècle, appelée « la Capelette », est contiguë à l’hôpital. Dans les années 1950, le peintre Yves Brayer a décoré la chapelle de peintures et d’un vitrail, retraçant le pèlerinage compostellan.

Près du chemin, on trouve une église Saint-Jacques à Donnazac. On peut y voir une belle statue-reliquaire de saint Jacques pèlerin en bois doré et un tableau représentant l’apôtre au pied de la croix.

Gaillac sur les rives du Tarn était situé au carrefour de divers chemins. A l’époque médiévale, les pèlerins étaient accueillis à l’hôpital Saint-Jacques, datant de 1220. On peut encore voir son emplacement au n° 22 du quai Saint-Jacques. Le voyage pouvait continuer en bateau jusqu’à Rabastens. Un saint Jacques pèlerin est sculpté sur un coffre en bois, servant de maître-autel, à l’abbaye Saint-Michel.

Près du chemin, à Convers, on trouve trace sur un registre paroissial, du décès « d’un pauvre pèlerin venant de Saint-Jacques », âgé de 40 ans, originaire de Saint-Flour.

Au Moyen Age, Rabastens possédait un hôpital Saint-Jacques, situé dans la rue du même nom. Une confrérie de pèlerins est mentionnée dans les archives. Mais le témoignage majeur se trouve dans l’église Notre-Dame-du-Bourg, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Il s’agit de la chapelle Saint-Jacques, entièrement décorée d’un cycle de peintures du XIVe siècle, racontant la vie du saint, à partir de la « Légende dorée » de Jacques de Voragine. La clef de voûte montre saint Jacques, entouré de deux pèlerins, les mains jointes.

Passage à Mézens où les passants étaient accueillis, au XIIIe siècle, à l’hôpital Saint-Blaise. On traverse le Tarn, avant d’arriver à la bastide de briques rouges de Saint-Sulpice-la-Pointe. Dans l’ancienne église, une chapelle Saint-Jacques était gérée par une confrérie du même nom. Une peinture du XVe siècle, aujourd’hui disparue, représentait la légende du « pendu dépendu ».

Après le passage du Tarn, notre chemin va suivre l’ancienne voie médiévale qui passait à Roquesérière et Montastruc. A Garidech et à Saint-Jean résidaient des Chevaliers de l’Ordre de Malte chargés de la sécurité des pèlerins.

Voilà Toulouse et la via Tolosana où les témoignages liés au pèlerinage de Galice sont nombreux. On retiendra l’essentiel. Tout d’abord, Saint-Sernin, chef-d’œuvre de l’art roman, riche de ses dizaines de reliques conservées dans les deux cryptes de la basilique où les pèlerins venaient faire leurs dévotions autour des « Corps saints ». Arrivant à la porte Miègeville par la Grand rue, ils pénétraient dans le sanctuaire en levant les yeux vers le tympan représentant l’Ascension du Christ et vers la sculpture de saint Jacques apôtre, semblable à celui du portail des Orfèvres de Compostelle. Autre monument emblématique, l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques qui accueillait les pèlerins ayant traversé la Garonne. Mais les pèlerins pouvaient loger aussi à l’hôpital Saint-Jacques du Bourg, près de la basilique. On peut trouver d’autres témoignages, de caractère iconographique, dans les églises et musées de la ville.

Le chemin et le pèlerin d’aujourd’hui

La longueur du chemin est estimée à 220 kilomètres. Il peut être découpé en dix étapes se situant entre 14 km et 26 km. Le parcours ne présente aucune difficulté particulière, le tracé étant situé sur un relief alternant parties plates et collines, avec quelques pentes un peu raides.

Au départ de Conques le chemin emprunte le GR 65 (voie du Puy) jusqu’au plateau et qui devient GR62B jusqu’à Villefranche avec le balisage classique blanc/rouge. Au-delà, l’itinéraire emprunte le GR 36, toujours avec la signalétique blanc/rouge, jusqu’à Cordes, puis le GR 46 jusqu’à Toulouse.

L’hébergement rencontré sur le chemin est très varié : gîte d’étape communal ou privé, communautés diverses accueillant les pèlerins, chambres d’hôtes ou chez l’habitant, hôtels, campings, etc. Des renseignements sont fournis par les Offices de tourisme et les mairies, dont les coordonnées figurent sur le site. Une liste, tenue à jour par l’Association Occitanie recense les offres en cours.

                                            

Maintenant, il reste à faire vivre le chemin. Aux pèlerins tentés par l’aventure, nous souhaitons bonne route et bonne chance sur nos terres occitanes.     

Ultréia !

V. Les Hébergements

Hébergements sur la voie Conques - Toulouse

L'association a relevé une liste d'hébergements sur l'itinéraire Conques Toulouse. Cette liste est mise à jour régulièrement.

Toutes remarques par rapport à cette liste seront les bienvenues. Cela permettra de mutualiser l'information ou par mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..

La liste est accessible ici pdf

VI. Les traces GPX

La voie Conques Toulouse emprunte plusieurs GR, du GR65 au GR62B GR36, GR46. Parfois le GR propose des détours importants comme à l’arrivée à Toulouse où l’étape que nous proposons fait 23 km contre 47 km pour le GR46.

 

La voie Conques Toulouse « officielle » est longue de 252,5 km, nous vous proposons ici quelques variantes qui ramène cette distance à 215,6 km.

Notre association n’a pas obtenu les autorisations des institutions touristiques pour procéder à un balisage sur le terrain de ces variantes.

Pour les suivre, il est fortement recommandé de télécharger la trace et de la suivre avec une application sur votre téléphone.

 Vous pouvez télécharger ici la trace GPX.

 

Les étapes possibles

Distance

Cumul

Conques- Cransac

22,0

22,0

Cransac- Peyrusse-le-Roc

21,4

43.4

Peyrusse-le-Roc - Villeneuve d'Aveyron

16,5

59,9

Villeneuve d'Aveyron - Villefranche de Rouergue

13,5

73,4

Villefranche de Rouergue -Najac

22,5

95,9

Najac - Cordes

24,7

120,6

Cordes - Gaillac

26,0

146,4

Gaillac - Rabastens

23,3

169,9

Rabastens - Montastruc

22,5

192,4

Montastruc - Toulouse

23,2

215,6